AMUSANTS PARADOXES - MECANIQUE QUANTIQUE

Publié le par Colibri

LES PARADOXES DE LA MÉCANIQUE QUANTIQUE

 

LA VOIE OUVERTE AUX SCIENCES DE LA MATIÈRE

 

Quel est le plus gros bulldozer qui ait tracé la route à la science en Occident, lui ouvrant la voie qui l'a menée au succès que l'on connaît?

Réponse: l'Inquisition !  Il existe des paradoxes amusants également en dehors de la mécanique quantique.

C'est la branche la plus féroce, la plus irrationnelle, de l'Inquisition qui est en grande partie responsable du succès des sciences de la matière. Cette affirmation est d'autant plus paradoxale qu'on a présent à l'esprit le procès fait à Galilée par la même Inquisition. Ce procès, issu de la volonté de l'Église de garder le pouvoir, n'a fait qu'accélérer la défaite de cette dernière dans le domaine de la connaissance des phénomènes naturels, en obligeant les hommes de science à rendre totalement contraignante l'information issue de découvertes qui ne pouvaient ainsi  plus être contestées.

Cette branche de l'Inquisition, c'est celle qui a procédé à la chasse aux sorcières, qui a condamné au bûcher des dizaines de milliers de femmes - certains parlent de millions - sous prétexte d'exercice de la sorcellerie.

 

Pour y voir clair dans cette affaire, il faut se poser la question: "qu'est-ce que la sorcellerie?"

La sorcellerie est la connaissance empirique de l'usage des énergies subtiles. Les énergies subtiles sont les énergies qui, selon la tradition orientale, gouvernent les mécanismes de la vie, tels que les équilibres biologiques du corps humain, de tous les êtres vivants, et même les mécanismes du cosmos tout entier. Tout ce qui est du domaine de la (vraie) magie, de la sorcellerie, des miracles, relève des énergies subtiles.

Totalement ignorantes de ce domaine,  les sciences de la matière ne sont pour l'instant en mesure ni d'en prouver l'existence, ni d'en nier la réalité.

 

La tradition orientale nous enseigne par ailleurs que, dans l'univers, tout est bipolaire. Le symbole du Tao en donne une image claire: les deux pôles sont complémentaires, chacun contenant le pôle opposé dans une faible proportion. Le pôle masculin est le pôle de la matière, du mental, de l'existence. Sa prémisse est mécaniste, inscrite dans le temporel. Le pôle féminin est intuitif, réflexif, du domaine de l'être. Sa prémisse est énergétique, inscrite dans l'intemporel (l'éternel féminin!).

 

La conséquence majeure de l'épuration opérée par l'Inquisition est d'avoir expurgé de la culture occidentale le pôle féminin, avec la férocité que l'on sait. Ce faisant, le pôle masculin est devenu prépondérant, dominateur. Il a pris le pouvoir et a conduit au formidable développement des sciences de la matière que nous connaissons aujourd'hui.

Une autre conséquence, également surprenante, est de nous avoir en grande partie libérés d'un énorme fardeau, celui de la superstition. La superstition est la croyance dans les effets - vrais ou supposés - que le surnaturel peut avoir sur nos destinées, de manière spontanée, ou manipulé par le biais de la sorcellerie. Le surnaturel est le domaine des énergies subtiles.

 

Ainsi, la pensée, le mental, avait le champs libre, les obstacles des influences dues aux énergies subtiles étant systématiquement ignorés. Du coup, l'Occident s'est livré à une orgie d'expérimentations, de calculs, de théories, de logiques, d'arguments, de contre-arguments, de rationalisations, de découvertes, de réussites scientifiques et techniques, qui ont donné droit de cité dans nos cultures au bien le plus précieux de l'humanité: la pensée impersonnelle. La pensée impersonnelle est universelle. N'appartenant à personne en particulier, elle est une richesse de l'humanité tout entière.

 

PENSER ET RÉFLÉCHIR

 

Ces deux mots sont devenus synonymes alors qu'ils sont de polarités opposées.

 

Penser, c'est conceptualiser, traiter l'information. C'est une activité mentale consommatrice d'énergie. La pensée scinde, classe, crée des représentations abstraites, rend utilisable et capitalisable l'information acquise. Ses applications techniques sont le résultat d'abstractions. Sa volonté est de substituer à l'univers naturel son propre univers. C'est pourquoi elle est destructrice. Elle est de polarité masculine.

 

Réfléchir, c'est renvoyer une image de la réalité, comme le fait un miroir. (Nos mots sont souvent porteurs d'un sens oublié, remarquablement juste). C'est une activité qui restitue de l'énergie au lieu d'en consommer. Alors que penser se révèle être source de  fatigue, réfléchir est ressourçant, revitalisant  Elle nous rétablit dans notre réalité humaine, nous donne accès à l'information brute, issue de l'intemporel. L'intuition en est un aspect. Elle est de polarité féminine.

 

Ces deux activités, comme dans tout bon système bipolaire, sont complémentaires. La réflexion est source d'information brute, la pensée traite cette information.

La pensée seule est impropre à respecter les conditions de la vie. La réflexion seule est impropre à élaborer la pensée impersonnelle.

 

LA MÉCANIQUE QUANTIQUE

 

Malgré ses paradoxes, la théorie de la mécanique quantique est bien établie, toujours confirmée par les expériences menées pour la vérifier. La science démontre ainsi de façon magnifique qu'elle peut imposer à tous des conclusions qui dépassent les représentations intelligibles que nous nous faisons du réel.

 

L'article de Science et Vie " La physique quantique rend-elle fou?", contient  pourtant en puissance la solution à ces paradoxes. (Science et Vie n°1097, février 2009).

Alors pourquoi ces paradoxes subsistent-ils?

La réponse réside dans l'héritage que nous a légué l'Inquisition, le revers de la médaille de l'éradication du pôle féminin. Le mental ayant pris le pouvoir, il ne veut plus le lâcher. La prémisse mécaniste, qui prévaut dans toute la pensée occidentale, y compris, curieusement, dans la philosophie, a la propriété de nous rendre non seulement aveugles, mais rageusement opposés, rabiquement hostiles, à tout ce qui émane du pôle féminin. Il est impossible de faire allusion aux énergies subtiles dans la communauté scientifique sans que ses membres tirent à boulets rouges sur le fauteur de trouble.

 

Voici quelques passages que l'on peut relever dans l'article de Science et Vie:

- L'intrication. "Et c'est ainsi que la magie [!] opère: alors qu'ils n'ont aucune possibilité de se "concerter", les deux photons font en même temps exactement le même choix! Ils semblent agir par télépathie…"

- Le "chat de Schrödinger". "Le "chat" n'est autre qu'un petit paquet de photons qui se trouve dans plusieurs états incompatibles en même temps… Une manipulation sidérante, dans laquelle on voit littéralement le "chat" passer de l'état de "mort ET vivant" à celui, plus rassurant, de "mort" OU "vivant", au fur et à mesure que l'observation lui fait quitter le monde quantique".

- "Ainsi, la physique quantique nous dit qu'une particule, tant qu'elle n'a pas été détectée, peut se trouver en deux endroits en même temps (énoncé dit de la "non-localité) et dans plusieurs états à la fois. Que cette particule est un corps et une onde (énoncé de la "dualité onde-corpuscule"). …"(mon corps est solide et n'est pas en même temps une vague d'énergie)…

 

Sous l'éclairage de la bipolarité, des énergies subtiles, les paradoxes s'évanouissent.

- L'intrication. On sait que la communication de pensée existe. Des expériences, russes notamment, ont montré qu'elle n'était pas de nature électromagnétique. On en ignore pour l'instant totalement la nature.

Le domaine quantique semble bien être le lieu où s'articulent matière et énergie. La dualité "onde-corpuscule" en est un sérieux indice.

La théorie unificatrice par "SRE8" prédit l'existence de nombreuses particules inconnues. Si cela s'avère, leur nature ondulatoire associée pourrait être en mesure de révéler de nouvelles sortes d'énergies autres qu'électromagnétiques, qui seraient aussi le  support d'informations.

Il n'est donc pas du tout invraisemblable que de l'information relie les deux photons, au demeurant émis simultanément.

 

- Le "chat de Schrödinger". Par nature, la matière est établie dans l'espace et dans le temps. L'intemporel n'a pas ces caractéristiques. Il semble constituer une "potentialité" d'où naissent l'espace et le temps. Cela n'a donc effectivement pas de sens de situer dans l'espace et dans le temps des potentialités qui vont se matérialiser en particules. De l'état de potentialité (mort ET vivant), le "chat" passe à l'état matériel (mort OU vivant). Mort OU vivant, ce sont des états propres au domaine de la matière.

"… à mesure que l'observation lui fait quitter le monde quantique." Pourquoi l'être humain ne serait-il pas doté de pouvoirs de "création" en mesure de susciter le passage de l'état potentiel à l'état particulaire? La "nature humaine" est certainement beaucoup plus richement dotée que nous ne le pensons.

"(mon corps est solide et n'est pas en même temps une vague d'énergie)"… Cette phrase résume à elle seule l'amputation dont la pensée occidentale a été à la fois l'artisan (inconscient) et la victime.

La prémisse "énergie" de l'Orient est solidement établie. Concernant l'équilibre physiologique de l'être humain, et des êtres vivants en général, la pensée orientale repose entièrement sur le principe de l'existence d'énergies subtiles. La médecine ayurvédique, la médecine chinoise, sont fondées sur cette notion. Leur efficacité pour le rétablissement des équilibres physiologiques est avérée, ne serait-ce que par l'acupuncture. La "gymnastique chinoise", les arts martiaux orientaux, d'une remarquable efficacité, sont fondés sur la notion d'énergie. Dans les arts martiaux orientaux, le "Qi" est le but à atteindre. C'est une énergie dont la maîtrise apporte à la fois le contrôle de l'adversaire et la sagesse.

Cette dernière affirmation de Science et Vie est donc, à la lumière de la bipolarité, une contre vérité. Le corps humain est bien régulé par des énergies subtiles dont nous ignorons la nature. Au demeurant, bien des expériences ont été menées en Occident, qui en donnent de sérieux indices, mais elles sont systématiquement ignorées ou rejetées par la communauté scientifique.

LA POLARITÉ FÉMININE

 

Notre époque est révélatrice d'une puissante résurgence de la polarité féminine.

Les sciences de la matière, issues du mental, d'une représentation mécaniste de l'univers, ont remporté des succès éclatants, c'est évident.

Dans le même temps, la science s'est distinguée par l'immense étendue de sa malfaisance. Grâce à elle, l'arme atomique fait peser sur l'humanité tout entière, mais aussi sur tous les organismes vivants thermorégulés, la menace d'un anéantissement de la vie de ces organismes à la surface de notre planète. Elle a aussi pollué durablement l'air, l'eau et la terre, amorçant également quelques bombes à retardement pour faire bon poids.

Ce n'est que très récemment, dans les années 80, que le modèle de l'hiver nucléaire a marqué une prise de conscience de la communauté scientifique pour les effets dévastateurs que pouvaient avoir les découvertes scientifiques et techniques. Les écologistes d'alors, considérés avec condescendance par les gens "sérieux", passaient encore à l'époque pour de doux rêveurs ou des fantaisistes aux propos "irrationnels". La prise de conscience de la communauté scientifique et du public s'est accélérée avec le constat du trou dans la couche d'ozone, puis du réchauffement climatique…

Cette prise de conscience correspond aussi dans le temps - coïncidence non fortuite - à la prise de responsabilité grandissante des femmes, et à leur capacité à faire entendre leur voix.

 

La folie masculine est un facteur de découvertes. Mais en qualité de conquérant, le masculin est destructeur du milieu naturel. A l'opposé, le féminin a la capacité d'utiliser les découvertes masculines pour les insérer dans le vivant, dans la symbiose. En d'autres mots, le féminin annihile la potentialité destructrice des découvertes masculines pour les faire participer à la dynamique du vivant.

 

Il est très vraisemblable que la science ne pourra pas lever les paradoxes de la mécanique quantique sans s'ouvrir aux informations et aux immenses ressources que nous réserve l'intemporel, la polarité féminine.

Les hypothèses énoncées dans ce texte auront évidemment à être vérifiées. Il est nécessaire de préciser qu'elles NE relèvent PAS d'une démarche philosophique, mais d'une méthodologie contraignante que l'ont pourrait appeler "science réflexive". Elles ont le mérite d'ouvrir la porte d'un domaine que la science ne peut plus se permettre d'ignorer si elle veut lever les obstacles conceptuels auxquels ses découvertes mènent de plus en plus. On n'échappe pas à la logique de ses prémisses, et la science se heurte maintenant aux limites de ses prémisses mécanistes.

En outre la notion d'énergies subtiles, en s'avérant, pourrait apporter des réponses à des questions auxquelles la science ne sait pas encore répondre. Par nature, que sont une force, l'inertie, le temps…, et, dans le domaine de l'humain, la magie du désir, parmi d'autres questions?

 

Il faut juste un peu de courage aux scientifiques pour sortir du champs "pico-nanique" de leurs investigations, et aller embrasser un domaine plus large de la réalité, intégrer à leurs recherches des informations jusque là qualifiées à tort d'irrationnelles, ou mises au placard des erreurs d'expérience.

 

Publié dans science

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
C
LA PHYSIQUE QUANTIQUE: MIROIR MAGIQUE ?(fermaton.over-blog.com)
Répondre